Voyage 3 semaines au Sénégal: Randonnée et Aventure authentique

M’bour est une ville dynamique à la croissance exponentielle sur la Petite Côte à environ 85 km de Dakar et à 5 km de la station balnéaire de Saly et à 8 km de Nianing. Son port de pêche est toujours aussi authentique, il s'agit du second plus grand après Dakar! N'y manquez pas le "retour de la pêche" ainsi que son marché réputé dans tous les alentours.

Posée sur la pointe ouest du continent africain, Dakar, la capitale du Sénégal est un carrefour entre l’Afrique et l’Occident. Dakar est une ville moderne et trés animée avec son cortège cacophonique d'embouteillages, de battement de tambour, de trafic hurlant, de vie nocturne exubérante et de marchés fourmillants. Vous n'aurez pas le temps de vous y ennuyer entre ses différents marchés, boutiques, galeries, les nombreuses visites aux alentours dont l'île de Gorée et les plages de Yoff et Ngor. Dakar a connu son développement urbain récemment et devint capitale au milieu du 19ème siècle, lorsque l’administration coloniale française la préféra à Gorée. La ville est située sur une presqu’île dont le cap plonge vers l’Amérique du Sud et compte de nombreux points de vue : le Cap Manuel, la pointe des Almadies, la pointe de Dakar face à l’ île de Gorée. Seuls des quartiers populaires comme Médina, Yoff ou Patte d’Oie reflètent une certaine authenticité... tandis que le quartier historique du Plateau, en plein centre-ville, présente le charme désuet de ses bâtiments coloniaux.

Classée à l'UNESCO, à 30mn de Dakar, l'île de Gorée a été du XVe au XIXe siècle le plus grand centre de commerce d'esclaves de la côte africaine. Tour à tour sous domination portugaise, néerlandaise, anglaise et française, son architecture est caractérisée par le contraste entre les sombres quartiers des esclaves et les élégantes maisons des marchands d'esclaves. L'île abrite la tristement célèbre maison des esclaves où les esclaves de tout le continent étaient regroupés avant de rejoindre l'Amérique. Un ferry assure la liaison avec Dakar en permanence. Les plages de Gorée sont parmi les rares de Dakar à être autorisées à la baignade toute l'année.

A 45 kilomètres de Dakar, vers le Nord, une des merveilles du Sénégal : un lac à la couleur bien particulière, un produit de la "pêche" tout aussi original et de superbes oiseaux: le Lac Rose appelé aussi Lac Retba. Il a été rendu célèbre dans le monde entier par le rallye Paris-Dakar dont il constitue l'ultime étape. Le lac Rose était autrefois rattaché à l’océan atlantique. Avec le temps, l’installation de la sécheresse a favorisé sa séparation puis son éloignement de cet océan par une accumulation de dune de sable. Ces derniers sont depuis colonisées par des palmiers et des filaos. Selon les heures sa couleur vire du rose au mauve exactement comme sur les cartes postales. Cette couleur* est due à la présence au fond du lac d'une algue microscopique qui oxyde le fer de l'eau salée. La couleur est plus impressionnante quand le soleil est au zénith et pendant la saison sèche. Un beau spectacle à ne pas manquer ! Deuxième particularité du lac : l'eau est hyper salée à raison de 380 grammes par litres (comme la Mer morte) soit 10 fois plus que l'océan. Aussi, sur la rive sud du lac, le produit de la "pêche" n'est pas le poisson mais le sel. Des ouvriers, le corps enduit de beurre de karité, s'enfoncent dans les eaux du lac pour percer la croûte du fond du lac et en extraire le sel. Celui-ci est alors transporté sur les rives à bord de barques à fond plat que les femmes déchargeront pour déposer le sel en tas. Chacun amasse son propre tas qu'il marque de ses initiales ou d'un signe distinctif. * Selon l'importance de la saison des pluies et ses inondations, l'eau du lac peut perdre une bonne partie de sa couleur caractéristique (diluée selon les apports d'eau)

Le désert de Lompoul est situé dans la région de Louga, à moins de 10 km de l’océan, entre Lompoul-sur-mer et Kébémer dans la région de Saint Louis.Sa superficie est de 18 km2. Il offre un paysage de dunes qui peuvent atteindre une hauteur de 40 à 50 m. Le sable aux tons ocres, voire rouges, est très fin avec une végétation clairsemée.Un écosystème unique au Sénégal y a élu domicile : les niayes. Ce sont des cuvettes où affleure la nappe phréatique. Les paysans de la région en ont profité pour y cultiver fruits et légumes. Au creux des dunes, ces jardins quelque fois entourés de palmiers, sont autant de petites oasis rafraichissantes.Aux visiteurs se rendant au Sénégal, le désert de Lompoul donne souvent un avant-goût des grands déserts de Mauritanie, situés plus au Nord.

Aux confins de l’océan, du désert et du Sahel, irriguée par le mythique fleuve Sénégal, Saint-Louis fut de toujours la porte privilégiée pour une découverte de l’Afrique. Toucouleurs, Peuls et Sarakholés vivent au rythme du fleuve qui les nourrit. Célèbre étape, d’abord des navires européens de la traite, des explorateurs puis de l’Aéropostale (avec Jean Mermoz), la cité conserve d’importants témoignages de son passé prestigieux qui côtoient les cases traditionnelles en banco. Guet-N’Dar, le quartier des pêcheurs, réunit plus de 4 000 équipages. C’est l’un des ports de pêche les plus importants en Afrique de l’Ouest. Saint-Louis du Sénégal est classée au répertoire du patrimoine mondial par l’Unesco depuis l’an 2000.

Depuis mai 2001, 5 villages ont créé la réserve communautaire de Palmarin, entre Saloum et bolongs, sur une surface de puis de 10 000 hectares. La réserve abrite mangrove et puits de sel colorés qui se découvrent lors d'une balade en calèche locale. Vous pouvez y observer des baobabs, une jolie faune aviaire, et, également avec un peu de chance, une population de hyènes tachetées qui sortent à l'heure du soleil couchant. Elle permet à la fois de préserver l’importance archéologique et historique de la zone naturelle, de protéger l’avifaune, la faune et la flore et d’attirer de nouvelles espèces aviaires.

Le delta du Sine Saloum est l’un des plus beaux sites du Sénégal. D’une superficie d’environ 180 000 hectares, c’est une zone constituée de mangroves, de lagunes, de forêts et de cordons sableux classée « Patrimoine Mondial de l’UNESCO » depuis 2011. C’est un delta formé par la confluence de deux fleuves, le Sine et le Saloum. C’est également un bras de mer laissant entrer l’eau salée profondément dans les terres car le débit des deux fleuves est assez lent.Il y a bien longtemps, les royaumes sérères du Sine (capitales Diakhao, Mbissel) et du Saloum (capitale Kahone) étaient rivaux. Marigots, forêts, mangroves, lagunes, cordons sableux forment une variété riche de paysages sans compter la faune et les oiseaux du parc national, les petits villages typiques de pêcheurs et l’accueil des habitants. Toubacouta, Foundiougne, Niodior, Dionewar & Ndangane: ce sont les îles du Saloum, avec leur cachet particulier fait d’îlots, de voies aquatiques empruntées par les pirogues à pagaies ou à moteur. La découverte de ces îles est un plaisir. Vous pourrez découvrir les bras de mer, les oiseaux, les bolongs avec leurs palétuviers, la brousse, des villages traditionnels, les marchés artisanaux avec toutes les scènes de vie quotidienne, la vraie nature loin des stations balnéaires de la Petite Côte

Capitale régionale du Siné Saloum, c'est le noeud du pays sur la route de Mbour à Tambacounda, à l'Est du Siné Saloum et à 180 km de Dakar. A Kaolack, on ne peut pas rater la grande mosquée à droite en arrivant par la route de Mbour et le grand marché couvert en ville (certains disent meme qu'il s'agit du plus grand de toute l'Afrique de l'Ouest) !

Créé en 1954, le parc du Niokolo Koba compte parmi les plus importantes réserves de mammifères de toute l'Afrique de l'Ouest. En 1981, il a été inscrit par l'Unesco sur la liste des sites du Patrimoine mondial et des Réserves de la biosphère. Le parc compte près de 350 espèces d’oiseaux et 80 espèces de mammifères, notamment des lions, des léopards et quelques éléphants. On peut y trouver également des antilopes, des singes, des phacochères, des babouins, des buffles, ainsi que des hippopotames et crocodiles dans les cours d’eau.On peut également y voir une végétation très diversifiée. Depuis 1995, le Parc du Niokolo Koba fait désormais partie d’un complexe plus vaste, appelé le Niokolo-Badiar, qui intègre le Parc du Badiar et les forêts classées de Ndama et du Badiar Sud, situés en Guinée.

A 467 km de Dakar, Tambacounda est la plus grande ville de l’est du Sénégal à l'intersection de routes menant au Mali à l'est, au Guinée au sud, à Dakar et en Gambie à l'ouest et à Ziguinchor au sud-ouest. Tambacounda (qui signifie “la maison de Tamba”) était à l’origine un campement mandingue appartenant au royaume du Boundou puis devint une ville coloniale dont subsistent quelques bâtiments comme la gare et des villas. Point d'accès au parc du Niokolo Koba, Tambacounda est surtout un carrefour régional, la population est composée de représentants d’ethnies variées et si la langue officielle reste le français, on y parle plus volontiers le Bambara, le Halpoular ainsi que le Wolof. Ce gros bourg situé au coeur des terres arides du Sénégal n'a pas d'intérêt touristique majeur, mais il peut constituer une étape agréable lors d'un long voyage par la route d'un bout à l'autre du pays.

C'est à l'extrémité Sud-est du Sénégal, à la frontière guinéenne et au pied des montagnes du Fouta-Djalon, que le paysage est le plus vallonné. Avec ses collines verdoyantes et sa végétation dense, cette région est magnifique et constitue un contraste saisissant avec le reste du pays assez désertique. L’une des zones où il fait le plus chaud au Sénégal (entre 42° et 46° de mars à mai), été comme hiver, le Sénégal oriental est frontalier avec la Guinée, et y est relié par une route. La majorité du territoire est occupé par le Parc national du Niokolo Koba. C'est au coeur de cette région que l'on trouve les ethnies les plus mystérieuses de l'Afrique occidentale : les Peuls, les Bassaris et les Bediks. De village en village, au travers des collines du Sénégal Oriental, vous découvrirez, avec notre équipe, les activités, l’histoire et les rites traditionnels de ces ethnies. Vous apprécierez le calme de la région, la fraîcheur de ses cascades et la beauté de ses paysages. Vous serez charmés par l’authenticité des lieux et la richesse des rencontres, puis vous vous laisserez bercer par le rythme des soirées villageoises, animées par un conteur Peul, des griots traditionnels ou tout simplement par des palabres au clair de lune. Visitez les villages très enclavés et difficiles d’accès pour certains : Etouar, Salemata, Dindefelo et sa cascade, Iwol, Ethiolo.

Découverte entre 1921 et 1923 par un chasseur du nom de Manga Dian Pathé Traoré, la cascade de Dindéfélo est une petite merveille du Sénégal Oriental, située dans la région de Kedougou. Elle prend sa source au mont Dandé et est accessible à pied seulement. Il faut mériter la baignade dans son bassin où l'eau chute d'une hauteur de 120m Hormis la cascade, Dindéfélo possède aussi une petite réserve communautaire qui abrite chimpanzés, panthères, oiseaux, et autres mammifères. Le village en lui même représente un melting pot typique du Sénégal, il est peuplé de Bédicks, Bassaris, Kognaguis, Peuls, et on peut découvrir dans ses environs les villages de Ethiolo, Iwol, Salémata, Bandafassi, Fongolembi.

Ziguinchor, port fluvial sur le fleuve Casamance, à 70 kms de l’océan atlantique, fut fondée en 1645 par des marins et commerçants portugais.En 1886 les Portugais et les Français signèrent un accord. La France la récupère le 22 avril 1888. L’arachide fut à l’origine de la prospérité de la ville qui se retrouve encore dans ses anciens bâtiments coloniaux. Chef-lieu d’une région à dominance chrétienne dans un pays à forte dominance musulmane, de plus séparée du nord du Sénégal par l’enclave de la Gambie, Ziguinchor fut un peu délaissée et affectée par des troubles politiques sérieux dans les années 1980. La visite du pape Jean-Paul II en 1992 semble avoir marqué le renouveau de la ville, une reconnaissance et une nouvelle stabilité.A visiter: le port et les chantiers de pirogues, le marché de Saint-Maur-des-Fossés et le centre artisanal où tout est fabriqué en local.

La Casamance (appelée également pays «Flup» du nom du royaume Diola qui a couvert cette région) est une région du Sénégal située au sud-ouest du pays, traversée d’est en ouest par le fleuve du même nom (long de 300 km), véritable source de vie de cette région méridionale du Sénégal.  Le nom chante. La Casamance, luxuriante, traditionnelle, c’est cette « énorme Afrique » qui s’offre à vous, généreuse de ses valeurs intimes. D’abord Ziguinchor cet ancien comptoir portugais, avec ses bâtiments à l’architecture coloniale typique qui incite à la flânerie. Puis Karabane, île qui joua un rôle déterminant lors de l’installation des français, devenue un havre de paix entre océan et bolongs.La Basse Casamance est le cœur des « Royaumes ». Elle est encore très fortement marquée par ses traditions. C’est le pays des Baïnouk et des Diola. C'est l’une des régions les plus vertes du Sénégal : forêts, plages bordées de cocotiers, îles et bolongs (bras de fleuve se jetant dans la mer), cours d’eaux, villages typiques enfouis sous les feuillages des arbres…Ses côtes, dont Cap Skirring au sud, sont parmi les plus belles d’Afrique de l’Ouest et font le bonheur des amateurs de tourisme balnéaire, notamment d’octobre à mars.La Moyenne Casamance, avec Sédhiou, ancienne capitale régionale endormie au bord du fleuve est marquée par les Manding qui ont apporté leur influence culturelle soudanaise.Kolda, enfin, Pays des Fouladou, ces Peuhl, bergers transhumants, si largement présents en Afrique et dont les origines remonteraient à la haute Egypte.

Le Cap Skirring se situe à l'extrémité sud du pays, en Casamance, à 70 km à l'ouest de Ziguinchor. Les plages du Cap Skirring sont parmi les plus belles du Sénégal et sont encore peu développées. Une étape principalement balnéaire! Baignades, bronzage, footing sur la plage, pêche surfcasting, pêche dans les bolongs, accès au golf en bordure d'océan. Venez à la rencontre des Diolas et découvrez une culture ancestrale qui a su résister aux assauts du monde moderne.